dimanche, 18 février 2007

Die Berlinale


Petit compte rendu de mes découvertes cinématographiques de la semaine au festival international du film de Berlin (j'ai mis, quand je les ai trouvés, les liens pour les bandes annonces dans la colonne à droite, mais c'est pas facile car la plupart de ces films sont sortis durant la Berlinale):


THE TRACEY FRAGMENTS de Bruce McDonald (Canada), catégorie "Panorama", vu samedi. Fragments de la vie d'une jeune ado de 15 ans. Artistiquement assez intéressant (toutes les images du film sont en "fragments", comme sur la bande annonce), mais assez décousu (le spectateur doit lui même rassemble un peu les fragments de l'histoire)


POOR BOY'S GAME de Clement Virgo (Canada), catégorie "Panorama", vu dimanche soir. Histoire d'un jeune boxeur qui sort de 10 ans de prison pour avoir tabassé et paralysé un jeune black. FORCEMENT son séjour en prison l'a complètement transformé, mais lorsqu'il sort, son milieu "raciste" et la communauté black de la ville, eux n'ont pas fait le même chemin. Très belle histoire, un film fort, à voir!


LES TEMOINS, d'André Techine, sélection officielle, avec notamment Michel Blanc, film que j'ai vu mardi soir TRES tard. MA-GNI-FIQUE. Très remuant récit de "l'arrivée" du SIDA au début des années 80. Recommandé +++ mais attention, c'est pas marrant.


BEAUFORT, de Joseph Cedar (Israel), sélection officielle, que j'ai vu mercredi après-midi en Weltpremiere au Berlinale Palast (avec tapis rouge et tout, cf photos, ça nous a vallu 2 heures d'attente par -5C dimanche matin pour avoir les billets, mais il fallait faire ça une fois). Raconte l'histoire des derniers soldats ayant servi à Beaufort, un fort militaire stratégique au Sud-Liban, avant le retrait des troupes israeliennes de cette région en 2000. Très bon film de guerre, pour ceux qui aiment le genre (même si la version originale en hébreux sous-titrée allemand a laissé quelques zones d'ombre à notre compréhension :-) )
Joseph Cedar a reçu samedi un ours d'argent en tant que meilleur réalisateur.

Le Berlinale Palast

Les touristes qui se font photographier devant le Berlinale Palast
(On voit même un bout du tapis rouge sur la droite! Vous avez vu ces STARS que nous sommes!)

L'hôtel où je logerai lorsque je serai une star :-)


Jeudi après-midi je suis allé avec ma prof voir une série de 6 courts métrages pour enfants (originaires de 6 pays différents: Kenya, Norvège, Suède, Rép. Tchèque, Danemark et USA) et c'était aussi hyper sympa.


Le soir je suis encore allé à la séance ciné du resto de l'école, qui présentait DER ROTE KAKADU (le perroquet rouge), un film allemand présenté en sélection oficielle à la Berlinale 2006. C'est une histoire d'amour qui se passe à Dresde en 1961 durant quelques mois avant la construction du mur. Hyper intéressant pour le côté historique (la vie en DDR 15 ans après la fin de la guerre). Et les acteurs sont très bons. J'ai vraiment découvert le cinéma allemand cette semaine. Dommage qu'on n'en parle pas davantage chez nous!


GUTEN MORGEN, HERR GROTHE", fim allemand présenté en catégorie panorama. L'histoire se passe dans un collège d'un quartier assez défavorisé de Belin. Il s'agit d'un prof pire motivé à aider un de ses élèves insupportable, dans une classe à peine plus supportable... Je suis sûr que ça plaira aussi à mon prof de papa, même si j'espère pour lui qu'il n'aura jamais une classe comme celle-là :-) Comme à la fin de chaque film, le réalisateur est monté sur scène avec l'acteur principal du film pour répondre aux questions et c'était hyper marrant... C'étaient un peu des guignols ces deux là donc il faut vous imaginer toute une salle de ciné qui se tord de rire durant 25 minutes! Grandiose!


WEST de Daniel Krige (Australie), un film présenté dans la catégorie "jeunes" mais en fait c'était un film pour adultes à mon avis, en tout cas pas "dès 14 ans". La présentatrice qui fait son petit commentaire nous a dit "je ne peux pas vous souhaiter "bon film" comme je le fais d'habitude, parce que c'est un film trèd dûr, violent et noir"... Ca veut tout dire. Mais j'ai trouvé le scénario bien fait. C'est l'histoire de deux jeunes cousins qui vivent ensemble dans une banlieue australienne, qui sont dans les scénarios classiques filles-alcool-drogues. Et qui vont être subitement plongés dans un déférlement de violence.


Pour clôturer cette semaine cinématographique, j'ai vu dimanche soir THIS IS ENGLAND dans la catégorie 14+ (catégorie jeunes). C'est l'histoire d'un gamin de 12 ans qui vient de perdre son père dans la guerre des Malouines (début des 80' donc), un paumé, et qui se fait "recueillir" par une bande de skin-heads (les gentils avec un style rigolo). Il adopte assez rapidement le "style rigolo" mais ça se gâte quand se pointe un skin-head pas-gentil-du-tout raciste et tout et tout. Il fera éclater le groupe et attirera vers lui notre gamin, à coup de discours racistes et nationalistes. Une belle histoire, avec un chouette scénario. Très intéressant de voir la manipulation du gamin, à coup de gros discours nationalistes sur fond de guerre des Malouines.


POUR RESUMER MA SEMAINE: C'ETAIT GENIAL! Je peux quasi dire que quand on va voir un film de la Berlinale, il sera bien, ou du moins intéressant. En tous cas je n'ai jamais été déçu (si ce n'est que le festival ne dure pas plus longtemps!). En tous cas l'année prochaine je remets ça, c'est certain!

4 commentaires:

tessa a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
tessa a dit…

Es ist immer für mich interessant, andere Beschriebung über denselb Film anzugucken. Obwohl ich kein Französisch verstehen kann, schlage ich den Inhalt in dem Übersetzungwebsiten nach um deinen Artikel zu verstehen. Es ist schwierig zu lesen, aber wirklich entspanned :-)

PS Dein Vater hat wirklich gut geschrieben wie du darüber gesprochen hast. Ich finde es rührend.

Unknown a dit…

Salut Manu !

Ca me donne très envie d'aller voir tous ces films. T'as bien raison et de la chance de profiter des Berlinales.

A+
Philipp

PS: j'ai un nom de quiche parce que j'ai rien compris à l'inscription...

Unknown a dit…

On s'y croit tellement qu'on en a froid aux pieds... merci pour tes descriptions. Je regrette juste de ne pas avoir l'adresse E-Mail de mon banquier... Peut-être devrais-tu envoyer un extrait de ton blog à Deborah... je verrais aussi bien l'anecdote dans le courrier des lecteurs de 24Heures.
Vati